Éric Duhaime répond aux trolls sur les réseaux sociaux

L’homme politique bien connu Éric Duhaime a reçu des critiques de trolls sur les réseaux sociaux, suite à la publication de photos de voyage en Europe avec son conjoint. Le chef du PCQ a réagit sur sa page Facebook.

Voici ce qu’il avait à dire:

Je ne réagis pratiquement jamais aux trolls sur les réseaux sociaux.
Ce soir, je fais exception.
Au cours des derniers jours, j’ai partagé quelques photos et commentaires de mon voyage en Italie. 🇮🇹
Il n’en fallait pas plus pour que certains adversaires se mettent à m’écrire que je suis un bourgeois, que je les regarde de haut avec mon « gros » salaire, que c’est méprisant pour ceux qui n’ont pas les moyens, que c’est impossible que je boive du vin à 1,5 euros
Vous voyez le style.
D’abord, je voudrais préciser que c’est notre premier voyage en Europe, à mon chum et moi, en six ans.
Mon « gros » salaire a été de 0$ pendant mes deux premières années comme chef et il est présentement inférieur à un salaire de député.
On dort dans des hôtels ou gîtes à moins de 200$ la nuit.
On paye 375$ pour louer une petite auto pendant 2 semaines.
Mais, je ne devrais pas devoir faire cette mise au point.
Même si je prenais mes vacances tous les ans en Italie, même si je voyageais en première classe, même si je fréquentais les hôtels 5 étoiles, ce serait aussi ben correct.
Je déteste cette mentalité de toujours rabaisser ceux qui ont de l’argent. D’envier celui qui réussit parce qu’il travaille fort et profite de son succès. De penser qu’il est juste un chanceux, sans réaliser les efforts qu’il fait pour en arriver où il est.
Perso, je rêve qu’il y ait davantage de Québécois qui puissent s’offrir des vacances aux quatre coins du monde.
Plus il y aura de riches au Québec et plus l’ensemble de la population en profitera.
On ne devrait jamais jalouser l’autre, mais plutôt se réjouir de son bonheur.
Alors, à tous ceux qui m’insultent sur mes vacances, sachez que vous me motivez encore davantage à promouvoir politiquement un Québec prospère et à combattre ceux qui souhaitent nous condamner à la simplicité volontaire ou à un nivellement par le bas.