Une autre humoriste ramasse Gilbert Rozon

L’humoriste Val Belzil a pris la parole sur ses réseaux sociaux pour commenter la récente prise de position de Simon Trottier concernant Gilbert Rozon.

Visiblement touchée par la franchise de son collègue, elle n’a pas mâché ses mots, saluant le courage de Simon tout en dénonçant à son tour l’hypocrisie ambiante entourant ce dossier.

Dans un message direct et sans détour, Val décrit Simon Trottier comme « une lavette qui a le courage d’aller jouer dans la grosse crasse ». Une façon bien à elle de souligner à quel point il est rare, et précieux, de voir un humoriste oser brasser la cage publiquement sur des sujets aussi sensibles. Évidemment, le mot lavette est pour faire référence au commentaire d’un internaute, sous la publication de Simon.

Elle affirme adorer ses textes, toujours empreints de lucidité, d’empathie et d’une colère saine.

Une critique tranchante de la stratégie de défense

Val Belzil revient sur le choix controversé de Gilbert Rozon de faire témoigner des proches pour vanter sa gentillesse et son charme. Pour elle, cette tactique ne fait que renforcer l’image manipulatrice du défendeur. « Un prédateur pour être efficace DOIT être charmant », écrit-elle, soulignant que ces qualités sont souvent les outils mêmes de la prédation.

Elle dénonce également la dynamique toxique entre hommes puissants qui se soutiennent coûte que coûte, qu’elle appelle « le pouvoir de la collusion des mononcles ». Une expression qui résume bien son exaspération devant une solidarité masculine qui s’active, non pour protéger les victimes, mais pour blanchir leurs amis.

La prise de parole de Val Belzil confirme que la colère envers Rozon et le système qui le protège ne s’essouffle pas. Elle rejoint ainsi de nombreuses femmes qui refusent de se taire, et d’hommes qui, comme Trottier, prennent enfin position.