

Ce samedi, alors qu’il complétait un entraînement à vélo en préparation pour un triathlon, une chute violente l’a envoyé directement à l’hôpital.
Les circonstances précises de l’accident demeurent floues. Peut-être a-t-il mal évalué un freinage, peut-être a-t-il oublié de déclipser ses chaussures. Peu importe la cause exacte, le résultat est brutal : visage ensanglanté, casque fendu à plusieurs endroits, et un diagnostic de commotion cérébrale accompagné de dix points de suture.
Sur ses réseaux sociaux, Bui a partagé des images marquantes de son accident. Mais c’est surtout son message d’alerte qui a retenu l’attention. « Sans mon casque, je ne serais probablement pas ici pour t’en parler », écrit-il. Le casque, justement, a absorbé le choc au bon endroit, évitant des conséquences irréversibles, voire fatales. Les médecins lui ont clairement affirmé : sans cette protection, l’histoire aurait pu se terminer en mort cérébrale.
La publication a ému et fait réagir. De nombreux internautes ont exprimé leur soutien, mais plusieurs en ont aussi profité pour raconter des drames personnels liés à la pratique du cyclisme. Des témoignages bouleversants, dont celui d’une mère ayant perdu son fils percuté par un tracteur, ou celui d’un cycliste décédé après avoir tenté d’éviter un enfant.
Le message est clair : un casque peut sauver une vie. Et trop souvent, il est négligé… jusqu’au jour où il est trop tard.
Plutôt que de se laisser abattre, Jean-Simon Bui a choisi de transformer ce traumatisme en outil de sensibilisation. Sa mésaventure devient un rappel puissant : porter un casque n’est pas une option, c’est une nécessité vitale. Pour lui, pour vous, pour tous les cyclistes.