
William Paquet se retrouvait dans la longue file d’attente du Costco, panier en main, attendant patiemment depuis 13 minutes.
Il était là, tranquille, à profiter de sa musique dans ses écouteurs quand soudain, quelqu’un le tapota dans le dos comme s’il était du bétail qui n’avance pas assez vite. Il se retourne et voit une dame qu’il qualifierait franchement de « vieille crisse ».
Sans chercher le trouble, il enlève ses écouteurs et lui demande ce qu’il y a. Elle lui lance sèchement : « Vous pourriez avancer un peu. » William, remarquant que cette dame et son mari sont les derniers de la file, et que son propre panier est déjà très proche de la personne devant, lui répond calmement : « On passera pas plus vite, madame. »
La dame insiste : « Vous pourriez au moins avancer un peu. » William, fatigué de cette mauvaise humeur gratuite, lance en retour : « Vous voulez que j’rentre mon panier au complet dans l’cul du monsieur en avant ou juste le boutte? » Elle répond du tac au tac : « En tout cas. »
William remet ses écouteurs, pensant que ça finirait là. Mais la dame se penche alors vers son oreille et crie : « Les jeunes d’aujourd’hui, ça fait pas l’effort de plus. »
Lui, tanné de ce conflit qui ne le concernait pas, se tourne vers le mari de la dame et lui glisse, avec un brin de compassion : « Ça doit pas être facile, 24/7. » L’homme ne répond rien, baisse les yeux, et William se sent mal pour lui.
Touché par cette scène, il décide de faire un don à une association qui offre du soutien aux hommes en difficulté.
Et à cette dame, s’il lui lit, William a un dernier message : ce n’est pas parce que tu ne contrôles pas tes sphincters que tu dois faire pareil avec ta langue.
Voyez son long récit ici: