
Dans un long texte publié dans La Presse, Gilbert Rozon revient à la charge. Huit ans après sa chute médiatique, l’ex-fondateur de Juste pour rire dénonce vigoureusement ce qu’il qualifie de lynchage public et de dérive idéologique.
Il reproche à deux textes récents d’Isabelle Hachey et de Stéphanie Grammond d’alimenter une campagne qui, selon lui, vise à le condamner sans preuve sérieuse.
Rozon rappelle qu’il a été acquitté au criminel après une enquête rigoureuse ayant mené à une seule accusation. Or, malgré ce verdict, il estime être resté un paria, réduit au silence dans l’espace public. Il accuse le mouvement #metoo d’avoir engendré un climat où la simple dénonciation suffit à anéantir une réputation, une carrière, voire une vie.
Dans sa sortie, il soutient que les poursuites civiles en cours visent essentiellement une compensation financière. Il déplore que les récits des plaignantes aient été modifiés avec le temps, dans ce qu’il perçoit comme une stratégie coordonnée et médiatiquement soutenue. Il critique aussi un système de justice qui, selon lui, ne garantit plus aux accusés un droit à une défense pleine et entière, notamment en raison de nouveaux articles de loi adoptés récemment.
Rozon affirme ne pas avoir utilisé les médias pour se défendre auparavant afin d’éviter d’être accusé de tentative d’intimidation. Il conclut en attaquant une certaine forme de journalisme qu’il perçoit comme militant, abandonnant sa mission d’enquête impartiale au profit d’une idéologie.
L’homme se dit toujours en quête de justice véritable, dénonçant ce qu’il décrit comme une justice parallèle, alimentée par la foi, les émotions… et l’argent.
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