Voici l’ancien nom de Stéphane Fallu

Stéphane Fallu, humoriste bien établi dans le paysage culturel québécois, revient cet automne avec un projet télévisuel original : Les voyeurs du soir, diffusé sur la chaîne CASA.

Dans cette émission au ton humain et curieux, Fallu nous invite à explorer l’intérieur de maisons intrigantes, celles qu’on admire de l’extérieur sans jamais y pénétrer. Fidèle à son approche empreinte de sensibilité, il mêlera humour et tendresse dans ces visites inédites.

Derrière ce projet lumineux se cache toutefois un passé personnel marqué par la douleur. Dans des entrevues récentes menées par Jean-Marie Lapointe et Mélanie Maynard, Stéphane Fallu s’est ouvert sur son enfance difficile, racontant pour la première fois les détails bouleversants de ses premières années.

De Dagenais à Fallu : un changement de nom, un nouveau départ

Avant de devenir « Stéphane Fallu », il portait un autre nom : Dagenais. Né dans un contexte instable, l’humoriste a été placé dans cinq foyers différents avant l’âge de sept ans. Il vivait dans la précarité, souvent chez des membres de sa famille, dormant rarement plus de quelques jours au même endroit. Il évoque des souvenirs de faim, de vêtements sales, et d’un sentiment constant de ne pas appartenir.

Ce n’est qu’à huit ans que sa trajectoire prend un tournant. Accueilli par la famille Fallu, il découvre ce que signifie réellement la stabilité et l’amour inconditionnel. Il se souvient avec émotion de son tout premier repas avec eux, dans un restaurant Zellers. Ce jour-là, on lui a simplement dit : « Tu peux commander ce que tu veux. » Une phrase banale, mais qui a marqué un point de rupture dans sa vie : pour la première fois, il se sentait respecté, libre, et considéré.

Aujourd’hui, Stéphane Fallu utilise son histoire non pas pour attirer la pitié, mais pour inspirer. En tournée avec son spectacle Assumé et très actif sur la scène humoristique, il prouve qu’il est possible de transformer un passé difficile en lumière. Qu’il soit à la télévision, sur scène ou en entrevue, il reste fidèle à lui-même : un homme vrai, résilient et profondément humain.