La conjointe de Philippe Bond en a assez

Stéphanie Couillard, la conjointe de l’humoriste Philippe Bond, a récemment publié un long message émotif sur sa page Facebook.

Dans ce texte, elle exprime sa détresse face aux commentaires haineux visant son conjoint, qui tente de revenir sur la scène publique trois ans après avoir été visé par des allégations d’inconduite sexuelle.

Visiblement atteinte, elle débute sa publication en affirmant : « Je n’ai vraiment pas l’habitude de faire ça, mais là, j’en ai assez. » Elle s’adresse directement à ses « amis Facebook », reprochant à certains de leurs commentaires de manquer d’humanité, notamment lorsqu’ils qualifient Bond de « mangeux de marde » ou « d’humain inutile ». « Malgré la carapace que je me suis formée, je reste humaine », écrit-elle, en soulignant que l’homme ainsi insulté est le père de ses enfants et son conjoint depuis près de neuf ans.

Une publication chargée d’émotion et de nuances

Dans son message, Stéphanie Couillard ne cherche pas à peindre un portrait idéalisé de Philippe Bond. Elle le décrit comme un homme imparfait, avec des regrets, qui a reconnu ne pas toujours avoir été un « gentleman respectueux avec les femmes ». Elle affirme néanmoins qu’il est un père attentionné et qu’il mérite d’être vu sous un prisme plus nuancé que celui qui circule sur les réseaux sociaux.

Ce qui la blesse le plus, ce sont les jugements tranchés provenant de gens qui, selon elle, ne connaissent ni les faits ni les personnes concernées. Elle rappelle qu’il existe plusieurs versions à chaque histoire et se désole que l’opinion publique soit parfois aussi catégorique.

Malgré la tempête médiatique, elle dit recevoir aussi beaucoup de soutien. Elle remercie les personnes qui, depuis près de trois ans, ont su faire preuve de respect envers leur famille. Philippe Bond a relancé sa carrière avec un balado en octobre 2024, Le vent dans la face, et prévoit un nouveau spectacle intitulé Rebondir.

L’humoriste, rappelons-le, n’a jamais commenté publiquement les allégations d’inconduite sexuelle publiées par La Presse en juillet 2022, dans lesquelles huit femmes témoignaient.

TOMA ICZKOVITS/AGENCE QMI

Photo de courtoisie