
Près d’un an après leur sacre à Occupation Double Mexique, Félix Lévesque et Solène Lucas n’ont toujours pas reçu le grand prix tant attendu : un chalet d’une valeur de 450 000 $ situé dans le Domaine Pine Hill, à Grenville-sur-la-Rouge.
Le couple, qui croyait pouvoir profiter rapidement de sa nouvelle propriété, exprime désormais sa frustration face aux délais accumulés.
Dans une vidéo TikTok publiée dimanche, Félix Lévesque a rappelé que, lors de la grande finale en novembre 2024, lui et Solène s’étaient fait remettre les clés du chalet par Anthony Gibault, président du Domaine Pine Hill. Selon lui, cette remise symbolique les a amenés à croire qu’ils pourraient s’installer sans attendre. « Solène et moi, naïfs et souriants, pensions pouvoir profiter du chalet rapidement », déplore-t-il, visiblement déçu.
Un prix qui perd de la valeur avec le temps
La situation ne serait pas seulement frustrante sur le plan émotionnel, mais aussi sur le plan financier. Félix Lévesque explique que le bien immobilier promis, d’une valeur initiale de 450 000 $, a perdu de sa valeur à cause des délais. Selon ses calculs, une attente d’un an équivaut à une perte de 21 000 $ en raison des intérêts, soit environ 58 $ par jour.
L’ancien candidat souligne également le contraste entre son quotidien et cette attente interminable : « Depuis la grande finale, j’ai eu le temps de visiter des maisons, d’en acheter une, de passer chez le notaire, de faire 13 000 km avec Solène, et même de voir un arbre tomber sur ma maison… mais je n’ai toujours pas pris possession de mon prix », illustre-t-il.
De son côté, le Groupe INVESTIIR, responsable du projet, a tenu à apporter des précisions. Par courriel au média 24 heures, l’entreprise affirme que le chalet a bel et bien été construit et livré physiquement dès janvier 2025. Les retards seraient dus uniquement à des démarches administratives au Registre foncier, « indépendantes de leur volonté ». Le promoteur ajoute avoir assumé certaines charges, telles que les taxes municipales, l’électricité et les assurances, afin de limiter l’impact financier sur le couple.