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Confidences boulversantes de Marie-Josée Gauvin
Crédit facebook : Marie-Josée Gauvin

Dans le cadre du balado Ouvre ton jeu, animé par Marie-Claude Barrette, Marie-Josée Gauvin a livré des confidences profondément émouvantes sur une épreuve marquante de sa vie : la perte de son premier enfant.

Derrière son énergie contagieuse et son sourire lumineux, l’animatrice a choisi de briser le silence pour parler d’un sujet aussi intime que douloureux.

Lors de sa première grossesse, Marie-Josée s’imaginait vivre un parcours heureux, soigneusement planifié, à l’image de sa personnalité organisée. Mais la réalité a pris une tournure dramatique lorsqu’elle a appris que sa petite fille était gravement malade et qu’elle ne survivrait pas. À cette tragédie se sont ajoutées, par la suite, d’autres fausses couches, plongeant l’animatrice dans une période marquée par la douleur et la colère.

Une quête de sens face à l’injustice

Douze ans plus tard, Marie-Josée Gauvin se souvient encore de ce sentiment d’injustice qui l’habitait : « C’était une quête de justice, je trouvais ça tellement injuste ce qui était arrivé, pour elle. J’étais tellement en tabarnack et je le suis encore énormément », a-t-elle confié avec franchise.

Malgré la souffrance, elle a choisi de transformer cette épreuve en un hommage empreint de lumière. Refusant que la courte vie de sa fille soit associée uniquement à la maladie, elle a privilégié la joie et les souvenirs heureux. « Je ne veux pas que sa vie ça soit la maladie, je veux que ça soit du bonheur. (…) On a dansé, on a écouté Danse Lascive. Si vous voulez pleurer, pleurez pas ici, on n’a pas le temps. »

Même lors des funérailles, elle a tenu à ce que cette vision lumineuse s’exprime : couleurs vives exigées, pas de noir, et du vin partagé entre proches. Une façon de transformer l’insupportable en un dernier hommage vibrant de vie.

Une parole qui inspire et réconforte

Aujourd’hui, Marie-Josée Gauvin porte toujours cette histoire en elle. Avec tendresse, elle regarde la femme qu’elle était à ce moment-là, se rappelant que cette force et cette lumière étaient sa manière de survivre. « Je suis encore fatiguée de ça (…) Mais je me dis : sois douce, tu le faisais parce que c’était ta seule façon de survivre à ce moment-là. »

En partageant publiquement son vécu, elle envoie un message de courage et de résilience. Pour de nombreux parents qui traversent des drames similaires, ces confidences rappellent qu’il est possible de choisir la lumière malgré la douleur et que parler de ces épreuves peut apporter un immense réconfort.

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