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Accident majeur pour Philippe Lapeyrie

Le chroniqueur vin Philippe Lapeyrie n’en revient toujours pas.

Samedi avant-midi, alors qu’il circulait sur l’autoroute 20 à Lévis, son véhicule a effectué quatre tonneaux après un violent impact avec une autre voiture. Par miracle, l’homme de 52 ans s’en est sorti indemne, sans même une égratignure.

Il venait tout juste de terminer sa chronique hebdomadaire à Salut Bonjour Weekend et prenait la route en direction de Saint-Jean-Port-Joli, où il était attendu au Festival des vins. À environ 110 km/h dans la voie de gauche, il a aperçu une voiture surgir du terre-plein central et foncer droit sur lui.

«J’ai réagi à la dernière seconde. J’ai donné un coup de volant à gauche pour éviter l’impact frontal. Sinon, je ne serais pas ici pour en parler», confie-t-il, encore sous le choc.

Un réflexe qui lui a sauvé la vie

Selon les secours, l’autre conductrice impliquée aurait quitté sa voie pour éviter une voiture qui l’avait coupée. Plutôt que de freiner, elle aurait emprunté la voie en «X» réservée aux policiers, traversant ainsi le terre-plein et surgissant dans la direction opposée.

L’impact a projeté le VUS de Philippe Lapeyrie dans une série de tonneaux. «Je me souviens du bruit, des secousses, et de mes livres qui volaient partout dans l’habitacle», raconte-t-il. Malgré la violence de la scène, il a réussi à sortir seul du véhicule.

«Quand les policiers m’ont vu sortir, ils n’en revenaient pas. Ils m’ont dit : « t’es en vie, toi!? » Moi, je riais tellement j’étais soulagé», ajoute-t-il.

Une pensée pour ses enfants et une leçon à retenir

Pendant l’accident, Philippe Lapeyrie a cru à sa dernière heure. «J’ai pensé à mes deux enfants. Je les voyais déjà orphelins. J’ai perdu mon père à trois ans, et je ne voulais pas qu’ils vivent ça», dit-il avec émotion.

Malgré le choc, il a tout de même tenu son engagement au Festival des vins, une heure à peine après le drame. «Il y avait du verre et même un peu de sang sur mes livres, mais les gens les voulaient en souvenir de l’histoire», explique-t-il.

Reconnaissant d’avoir eu une seconde chance, il lance un appel à la prudence : «Si j’avais bu un verre, je n’aurais jamais eu le réflexe d’éviter l’impact. Ne conduisez jamais fatigué ou après avoir consommé de l’alcool.»

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