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Déclaration majeure de Mike Ward au sujet de Jimmy Kimmel

La suspension de l’animateur américain Jimmy Kimmel par le réseau ABC continue de faire réagir à l’international.

Ce qui choque particulièrement, c’est qu’une telle décision survienne aux États-Unis, un pays souvent cité comme symbole mondial de la liberté d’expression. Parmi ceux qui dénoncent vivement la situation se trouve l’humoriste québécois Mike Ward, qui s’est publiquement porté à la défense de Jimmy Kimmel.

Un précédent dangereux selon Mike Ward

Dans une publication partagée sur sa page Facebook, Mike Ward a exprimé sa profonde inquiétude quant à cette suspension. Habitué des débats entourant la liberté d’expression — notamment à travers ses propres démêlés judiciaires au Québec — l’humoriste a tracé un parallèle entre son expérience et ce qui arrive aujourd’hui chez nos voisins du Sud.

«Retirer Jimmy Kimmel Live des ondes, c’est impensable», écrit-il. Il rappelle que lors de ses propres batailles judiciaires, plusieurs Américains lui avaient affirmé qu’une telle situation ne pourrait jamais se produire chez eux grâce au premier amendement. Selon lui, l’inimaginable est pourtant en train de se produire : un gouvernement exerçant une pression directe sur un diffuseur pour faire taire un animateur.

Mike Ward insiste également sur la personnalité de Jimmy Kimmel, qu’il décrit comme un fervent défenseur de la liberté d’expression, même s’il est associé à la gauche politique. Il raconte d’ailleurs l’avoir rencontré lors d’un spectacle-bénéfice organisé par Just for Laughs, soulignant la générosité et la simplicité de l’animateur américain.

Pour Ward, la décision d’ABC n’est pas une question de contenu offensant, mais bel et bien une manœuvre politique : «C’est 100 % politique. Le gouvernement ne devrait pas avoir de contrôle sur ce que les artistes ont le droit de dire. Surtout pas en humour. Surtout pas aux États-Unis.»

En concluant son message par un retentissant «Shame on you America!» et le mot-clic #JeSuisJimmy, Mike Ward se range ainsi du côté de ceux qui voient dans cette suspension un dangereux précédent pour la liberté artistique et médiatique.

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