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Grossophobie: Une influenceuse québécoise ramasse son médecin

L’influenceuse québécoise Florence Lavoie a dénoncé cette semaine, sur TikTok, ce qu’elle qualifie de propos grossophobes tenus par un médecin qu’elle consultait pour la première fois.

La jeune femme de 28 ans, en larmes devant sa caméra, a affirmé que le professionnel lui aurait conseillé de voyager dans des « pays pauvres » afin de « l’empêcher de manger ».

Choquée, Lavoie a partagé son témoignage dans une vidéo vue plus de 350 000 fois en quelques heures. Elle explique que le médecin l’a interrompue lorsqu’elle lui disait être active et voyager six mois par année. Non seulement il aurait insinué qu’elle « ne faisait rien la moitié de l’année », mais il lui aurait ensuite lancé la remarque jugée blessante. Dans une seconde vidéo, elle a ajouté que le médecin aurait aussi agrippé son ventre avant de lui déconseiller de manger des gâteaux et pâtisseries.

Réactions en chaîne et débat sur la grossophobie médicale

La vidéo a suscité un flot de réactions, tant de la part du grand public que de professionnels de la santé. La Dre Élodie De Coene, médecin de famille, a dénoncé une « honte pour la profession », tandis que d’autres internautes encourageaient Lavoie à porter plainte à l’Ordre des médecins.

Interrogée par 24 heures, la Dre Patricia Doucet rappelle que de tels propos, même sans mauvaise intention, peuvent avoir des conséquences lourdes : perte de confiance envers le corps médical, troubles alimentaires, anxiété ou dépression. La nutritionniste Marjolaine Cadieux abonde dans le même sens, soulignant que la science du poids est beaucoup plus complexe que la simple équation « manger moins, bouger plus ».

Le Collège des médecins se positionne

Dans un courriel envoyé à 24 heures, le Collège des médecins a rappelé que « tout comportement grossophobe chez les médecins est inacceptable ». L’ordre précise que les patients qui estiment avoir été victimes d’un traitement discriminatoire peuvent déposer une plainte formelle.

De son côté, Marjolaine Cadieux invite les personnes confrontées à la grossophobie médicale à conserver des preuves, qu’il s’agisse d’enregistrements ou de notes écrites, afin de pouvoir dénoncer efficacement ces comportements.

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