
Réal Béland s’est récemment ouvert comme rarement auparavant dans le podcast Le Temps d’une bouffe, livrant un récit empreint de douleur, de franchise et d’émotion.
L’humoriste, connu pour sa légèreté et son sens de l’humour, a accepté de lever le voile sur son enfance marquée par des pertes brutales et des relations familiales complexes.
Il a d’abord raconté le décès soudain de son père, emporté par une thrombose alors qu’il n’avait que 12 ans. Ce drame a bouleversé sa jeunesse et façonné sa manière d’appréhender la vie. « C’était la fin du monde. J’y pense à tous les jours encore », a-t-il confié avec émotion.
Peu après, un deuxième coup dur s’est ajouté : la mort de son parrain, qui avait pris la place de figure paternelle durant quelques mois. Ce double deuil a profondément marqué le jeune Réal, lui laissant une peur persistante de perdre ceux qu’il aime.
Une relation douloureuse avec sa mère
Au fil de l’entretien, l’humoriste a aussi évoqué sa mère, avec qui il a entretenu une relation difficile. Marquée par l’alcoolisme, leur lien a toujours été fragile et empreint de distance. Réal a reconnu que cette absence parentale l’a laissé sans repères, admettant : « Ça m’a beaucoup manqué dans la vie, avoir un guide, savoir ce qui se fait, ce qui ne se fait pas. J’ai été un peu magané. »
Malgré tout, il a choisi de s’occuper d’elle lorsqu’elle en a eu besoin, même si cette responsabilité a ravivé d’anciennes blessures. Ce geste, motivé par l’empathie et le désir de faire ce qu’il espérerait de ses propres enfants, lui a permis de trouver une forme de réconciliation intérieure.
Dans la dernière année de vie de sa mère, il a même connu un moment de guérison inattendu. Elle lui a confié être honorée d’avoir été sa mère, des mots simples mais puissants qui ont eu pour lui l’effet d’un baume.
L’importance de guérir malgré les blessures
À travers ce témoignage, Réal Béland illustre la complexité des relations familiales et le poids des deuils précoces. Son récit met en lumière la force nécessaire pour affronter les blessures du passé et, parfois, réussir à transformer la douleur en un chemin vers la paix intérieure.