Dépression majeure pour Normand Brathwaite

Invité du podcast Le temps d’une bouffe, Normand Brathwaite a surpris son public en se livrant avec une rare sincérité.

Derrière l’humoriste au rire communicatif, il y a aussi un homme marqué par des blessures profondes. L’animateur et comédien a notamment parlé de sa maison à Saint-Paul d’Abbotsford, qu’il considère comme un refuge, mais aussi de la dépression qui l’a frappé au fil des années.

Pour lui, cette demeure n’est pas une simple maison de campagne, mais un véritable symbole de réussite et de liberté. « Quand j’ai visité, j’ai vu une petite route privée qui menait directement chez nous. Peu importe l’apparence de la maison, pour moi, ça voulait dire que j’avais réussi quelque chose », a-t-il expliqué avec fierté et humour.

« J’ai eu des idées noires » : un témoignage personnel

Si Normand Brathwaite a conservé sa légèreté en parlant de sa maison et de cette route privée qui lui offre un sentiment de liberté, il n’a pas hésité à plonger dans des confidences plus sombres. L’artiste a reconnu avoir traversé une dépression profonde, marquée par des obsessions et un perfectionnisme qui l’ont souvent entraîné dans une spirale difficile à contrôler.

« Bien sûr que j’ai eu des idées noires. Moi je m’en allais là », a-t-il confié avec une franchise désarmante. Selon lui, une dépression non soignée peut rapidement conduire au pire, même si ses propos avaient fait réagir l’Ordre des psychologues. Brathwaite a toutefois insisté : il ne parlait que de son propre vécu.

Il explique que ce qui l’a retenu de commettre l’irréparable, ce n’est pas la peur de décevoir sa famille, mais une peur bien plus concrète : la douleur physique. « Certains, c’est leur famille. Moi, c’est ça qui m’a empêché d’aller au bout », dit-il avec lucidité.

Aujourd’hui, sa maison est devenue son havre de paix, un lieu où il peut prendre du recul et apaiser ses obsessions. En partageant son histoire, Normand Brathwaite rappelle que derrière les rires et la popularité se cachent parfois des combats intérieurs, et qu’il est important de briser le silence autour de la santé mentale.