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Patrick Huard fait des jaloux

L’acteur Patrice Godin s’est récemment livré avec franchise dans le balado Hugo Girard Sans Limite.

Celui que le public connaît autant pour ses rôles marquants que pour sa carrière actuelle de pompier forestier est revenu sur une émotion qu’il a longtemps portée : la jalousie, notamment envers le succès de Patrick Huard.

Au fil de la discussion, Patrice Godin a raconté comment, à ses débuts, il comparait sa trajectoire à celle d’autres collègues, parfois avec amertume. « J’ai été jaloux à une époque. Moi, je voulais faire du cinéma, puis j’ai commencé en même temps que Patrick Huard. Pat Huard voulait faire du cinéma, il en a fait full. Tant mieux, je suis content pour lui, mais à une époque, j’étais comme : pourquoi lui, puis pas moi? », a-t-il confié.

Une rivalité intérieure nourrie par l’ego

Selon lui, ce sentiment de jalousie provenait d’une certaine incompréhension face au milieu artistique. Alors qu’il avait suivi un parcours académique rigoureux à l’École nationale de théâtre, il voyait des humoristes comme Patrick Huard percer plus rapidement au cinéma. « Je me disais : comment ça se fait que ce sont les humoristes qui font des films, pis que les acteurs, on n’en fait pas? », explique-t-il.

Cette rivalité était avant tout intérieure, amplifiée par l’impression que le milieu lui « devait quelque chose ». Avec du recul, Patrice Godin reconnaît que cette perception était erronée et alimentée par son ego.

Une nouvelle philosophie de vie pour Patrice Godin

Aujourd’hui, l’acteur a pris une tout autre direction. Installé sur la Côte-Nord, il partage son temps entre la scène et son rôle de pompier forestier. Il affirme avoir laissé de côté la compétition et la jalousie pour privilégier une vie plus authentique : « Je n’ai plus cette drive-là de courir après des rôles. Je veux être dans le vrai, et ça se passe ici, comme pompier forestier. »

Patrice Godin se remémore avec fierté certains rôles marquants, notamment dans Le 7e round et Blue Moon, mais il insiste sur le fait que le métier ne doit rien aux artistes. « Les métiers qu’on fait, les gens avec qui on travaille, ils ne nous doivent rien. C’est à toi de faire ton chemin », a-t-il ajouté.

Aujourd’hui, il affirme regarder le succès de ses collègues avec un esprit libéré : « Je suis super content pour eux autres. Cette jalousie-là était mal placée, en fait. »

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