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Benoît Dutrizac n’a pas mâché ses mots lors d’une récente sortie à la radio.
L’animateur, reconnu pour son franc-parler, a livré une tirade percutante contre Occupation Double, qu’il accuse de contribuer à une dérive sociale préoccupante : la glorification de la beauté artificielle et des standards esthétiques irréalistes.
Selon lui, les émissions de téléréalité comme OD influencent profondément la perception que les jeunes femmes ont d’elles-mêmes, au point de transformer la quête de beauté en une obsession. Dutrizac déplore que ces productions fassent passer le message qu’il n’existe qu’une seule manière d’être belle — celle des visages retouchés, lisses et uniformes.
« En regardant ces visages identiques, plusieurs finissent par se comparer, puis par vouloir modifier leur apparence pour fitter dans ce moule artificiel », a-t-il déclaré avec conviction.
« C’est une maladie mentale collective »
L’animateur est allé encore plus loin, qualifiant le phénomène de « maladie mentale collective ». Dans un extrait devenu viral, il s’adresse directement à sa collègue :
« T’as 25 ans! Lâchez votre face, lâchez-vous! […] C’est les osties d’émissions d’Occupation Double pis toutes ces conneries-là, où t’as des douchebags et des catins qu’on met en vedette, pis on les glorifie. Pis on vous dit : “C’est de ça que vous avez besoin de ressembler.” Mais arrêtez! »
Pour Dutrizac, le danger ne réside pas seulement dans l’image projetée, mais aussi dans la normalisation de l’uniformité. Il estime que cette pression constante pousse plusieurs jeunes à vouloir effacer leurs particularités physiques, au détriment de leur personnalité et de leur santé mentale.
Un appel à valoriser la diversité et l’authenticité
Benoît Dutrizac a conclu son propos en invitant à remettre de l’avant la diversité, l’imperfection et la vraie individualité, des valeurs qu’il juge trop souvent éclipsées par la culture du paraître. Ce qui devait être, selon lui, un simple divertissement est devenu un miroir déformant dictant comment il faut se présenter pour être accepté.
Un message fort qui résonne, à l’heure où l’image et les réseaux sociaux occupent une place grandissante dans la construction de l’estime de soi.
