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Cette Québécoise souhaite qu’on augmente le prix de la malbouffe

Ça commence par un simple pot de yogourt à 8 $ et ça se termine en vidéo virale sur TikTok.

Erica, une Québécoise visiblement à bout du coût de la vie et du prix de la malbouffe, a décidé d’exprimer haut et fort sa frustration.

Dans sa publication, elle résume en quelques phrases ce que plusieurs ressentent en ce moment : l’écart grandissant entre les produits essentiels et les aliments transformés.

« On peut-tu m’expliquer pourquoi un pot de yogourt coûte aussi cher qu’un repas complet? » demande-t-elle, exaspérée.

Mais c’est sa phrase suivante qui a marqué les esprits :

« Les chips devraient être à 8 $ pis les aliments santé moins chers. Moi, je vote pour ça. Je vote. »

Son message, à la fois sincère et provocateur, a trouvé écho auprès de milliers d’internautes qui partagent la même lassitude face à l’inflation et au coût des produits de base.

Une idée qui fait réagir les Québécois

Sous la publication d’Erica, les réactions n’ont pas tardé. Certains internautes se sont montrés entièrement d’accord avec son idée d’augmenter le prix de la malbouffe pour rendre les aliments sains plus accessibles :

« Clairement. Je prends celui du Maxi à 5 $, c’est bien trop rendu cher. »

D’autres ont tenté d’expliquer la hausse du coût des produits :

« Le gars qui remplit les pots de yogourt est payé 40 $/h, donc tu payes plus cher maintenant. C’est pas compliqué, c’est partout pareil. »

Un producteur de lait ontarien a également ajouté un témoignage éclairant :

« Depuis quatre ans, le coût de produire du lait a tellement monté que je me demande comment les petites fermes peuvent même survivre. »

Ces commentaires traduisent une réalité économique complexe : le coût de production agricole, du transport et de la main-d’œuvre a grimpé de façon considérable, poussant les prix à la hausse même pour les produits les plus simples.

Un débat sur la valeur de ce que l’on consomme

L’idée d’Erica — taxer davantage la malbouffe pour encourager de meilleures habitudes alimentaires — n’est pas nouvelle, mais elle refait surface dans un contexte où l’inflation alimentaire atteint un niveau record.

Beaucoup de Québécois affirment qu’ils doivent désormais faire des choix entre qualité et quantité, souvent au détriment de leur santé. Quand un paquet de chips coûte moins cher qu’un yogourt grec, il est difficile de ne pas remettre en question le système actuel.

Ce cri du cœur, bien que spontané, soulève une réflexion importante : faut-il ajuster les prix pour favoriser la santé publique?

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