Gildor Roy a été suivi par la police

Lors d’une entrevue à l’émission Les temps fous sur les ondes de Télé-Québec, Gildor Roy a révélé un épisode méconnu de sa carrière : il a déjà été suivi par la police sans même s’en rendre compte, car sa vie était menacée.

L’acteur, connu pour sa grande franchise et son parcours impressionnant à la télévision et au cinéma, a expliqué que cet incident s’est produit pendant le tournage du film Requiem pour un beau sans-coeur, réalisé par Robert Morin.

Dans ce long métrage, Roy incarnait Louis-Régis Savoie, un personnage librement inspiré du criminel notoire Richard Blass. Ce dernier, tristement célèbre dans les années 1970, a inspiré de nombreuses œuvres sur le milieu criminel québécois.

Des menaces sérieuses à cause d’un malentendu

Selon les propos de Gildor Roy, certaines personnes croyaient que le film allait glorifier le criminel Richard Blass. Une fausse perception qui a rapidement dégénéré en menaces.

« J’ai reçu un appel, une nuit, et la voix au bout du fil m’a dit : “Aimerais-tu ça qu’on mette le feu chez vous et qu’on te regarde brûler ?” », a-t-il raconté avec émotion.

L’acteur a ensuite appris que ces menaces provenaient d’un membre de la famille d’une des victimes de Blass, profondément choqué à l’idée qu’un film puisse, selon lui, « réhabiliter » le meurtrier.

C’est à ce moment que la police a décidé de suivre discrètement Gildor Roy, craignant pour sa sécurité. Le comédien n’a découvert cette protection policière qu’après la première du film :

« J’ai appris le soir de la première que j’avais été suivi par la police pendant tout le reste du tournage. Je ne m’en étais jamais rendu compte. »

Une rencontre marquante avec le fils de Richard Blass

Lors de cette même soirée de première, Gildor Roy a également croisé Sylvain Blass, le fils du criminel. Ce dernier s’était approché de lui pour le féliciter :

« C’était pas mal bon, M. Roy. C’était pas exactement ce qui est arrivé, mais c’était pas mal bon. »

Une rencontre pour le moins troublante, qui a marqué à jamais l’acteur québécois.

Aujourd’hui encore, Gildor Roy se souvient de cette période comme l’une des plus intenses de sa carrière. Une expérience qui lui a appris à quel point un simple rôle au cinéma peut avoir des répercussions bien réelles.