
Ne manquez pas la nouvelle série documentaire Éric Lapointe, qui sera disponible dès le 8 octobre sur Crave.
Réalisée avec une approche intimiste et sincère, cette minisérie de trois épisodes propose un regard approfondi sur le parcours de l’artiste, entre zones d’ombre et moments de lumière. Archives rares, témoignages personnels et confidences inédites s’entremêlent pour dresser le portrait d’un chanteur qui n’a jamais cessé de fasciner le public québécois.
Le journaliste Hugo Dumas, de La Presse, a récemment partagé ses impressions au sujet de cette nouveauté. Selon lui, le documentaire ne cherche pas à redorer l’image d’Éric Lapointe, mais plutôt à la présenter dans toute sa complexité. L’œuvre, dit-il, met en lumière l’homme derrière le rockeur, sans éluder les controverses qui ont marqué sa carrière.
Une série qui ne contourne pas les zones d’ombre
Dans un message publié sur Facebook, Hugo Dumas précise que la série ne cherche pas à excuser ni à effacer le passé tumultueux du chanteur. On y aborde notamment l’incident de septembre 2019, lorsque Lapointe a été arrêté et reconnu coupable de voies de fait sur une femme. Le documentaire revisite également certains moments plus difficiles de sa vie, dont son séjour en prison en République dominicaine pour possession de cocaïne.
Le journaliste souligne plusieurs éléments marquants du visionnement :
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Quatre de ses anciennes conjointes témoignent dans la série, dont la productrice Marie-Pier Gaudreault et Marie-Pièr Allard, la véritable « Marie-Stone » ayant inspiré une de ses chansons les plus célèbres.
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On découvre un artiste autodérisoire, notamment lorsqu’il plaisante sur ses vestes de cuir et ses bijoux, se surnommant lui-même « Ti-Cuir ».
Pour Hugo Dumas, le documentaire présenté sur Crave se distingue par son honnêteté et sa profondeur. Loin d’un simple exercice de réhabilitation, il s’agit d’un regard lucide et nuancé sur une figure emblématique du rock québécois.