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Korine Côté dévoile des détails de son salaire d’humoriste

L’humoriste Korine Côté n’a jamais eu peur de dire les choses telles qu’elles sont, et son plus récent passage à l’émission Sauve qui peut! animée par Pierre-Yves McSween sur Radio-Canada OHdio en est une preuve éloquente.

Sans détour, elle s’est confiée sur un sujet souvent tabou : l’argent.

Avec son humour lucide et son franc-parler, Korine Côté a rappelé à quel point ses débuts dans le milieu humoristique ont été difficiles :

« C’était moins que du bénévolat. T’avais même pas la gratitude! »

Derrière cette phrase pleine d’autodérision se cache une réalité bien connue des artistes : les longues années de galère, les cachets dérisoires et les bières gratuites qui servaient de souper après des spectacles payés 25 $.

Diplômée de l’École nationale de l’humour en 2006, Korine Côté n’a jamais connu de raccourci vers la reconnaissance. Elle admet sans gêne avoir connu plusieurs années sans revenu :

« J’ai eu une année à zéro. Puis, quatre ans plus tard, une autre à zéro. »

Une carrière construite à la force du poignet

Ces périodes de vaches maigres n’ont pas découragé l’humoriste, qui a continué à travailler avec rigueur et passion.

« Je n’ai jamais eu de coup de circuit. Juste des simples. Des fois un petit double. Mais jamais plus. »

Cette métaphore sportive résume bien son parcours : une carrière bâtie à petits pas, marquée par la constance plutôt que par la chance.

Aujourd’hui, même après avoir multiplié les succès sur scène et à la télévision, Korine Côté demeure lucide sur la précarité du métier et reste prudente dans ses finances :

« J’ai pas de char de luxe, je prends le transport en commun. C’est correct de même. Quelqu’un qui s’achète un char à 100 000 $, ben il a 100 000 $ de moins. »

Une façon rafraîchissante et réaliste d’aborder le rapport à l’argent, qui tranche avec le discours souvent glamour du milieu artistique.

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