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Mégan Brouillard était en vedette sur le plateau de France Beaudoin

Ce vendredi soir, dans un nouvel épisode de l’émission Pour emporter, France Beaudoin a surpris les téléspectateurs en livrant une confession personnelle sur son rapport à l’image.

En compagnie de l’humoriste Mégan Brouillard, l’animatrice s’est ouverte avec franchise sur une réalité que beaucoup partagent, mais dont peu osent parler publiquement.

« Je le fais au son, je le fais pas à l’image » : une confession authentique

Alors que la conversation portait sur la perception de soi et les pressions liées à l’apparence, France Beaudoin a révélé qu’elle éprouve encore des difficultés à se regarder à l’écran, malgré ses nombreuses années d’expérience à la télévision.

« Pourquoi on n’est pas capable de se regarder? Là, je vous avoue quelque chose : quand on découpe l’émission de Pour emporter, je le fais au son, je le fais pas à l’image! »

Ce moment de sincérité a suscité une vive réaction en studio. Par cette confession, France Beaudoin a montré qu’au-delà de son charisme et de sa maîtrise professionnelle, elle demeure profondément humaine, avec ses doutes et ses insécurités.

L’animatrice, connue pour sa bienveillance et son écoute, a ainsi contribué à ouvrir un dialogue sur la vulnérabilité et la perception de soi, un thème rarement abordé de manière aussi directe à la télévision québécoise.

Mégan Brouillard se livre à son tour

Touchée par les propos de France Beaudoin, Mégan Brouillard s’est elle aussi confiée sur son propre rapport à l’image et à la performance. L’humoriste a expliqué comment le regard sur soi peut parfois devenir un obstacle, et comment elle tente de transformer cette gêne en motivation :

« À un moment donné, j’étais comme : “Ok, mais pourquoi je ne fais pas tout ce que je peux pour être la meilleure?” Ça m’a fait recommencer à faire du sport, à me réécouter, à me désensibiliser… Je faisais du vidéo dans ma tête! Je le regardais pas. Je suis pas rendue à me regarder. »

Ses mots, à la fois crus et lucides, ont trouvé un écho particulier auprès du public. Elle admet être plus à l’aise avec sa voix qu’avec son image, un sentiment que beaucoup reconnaissent.

« Je peux m’écouter facilement, mais me regarder sur scène, ça me donne envie de me tuer! »

Une phrase forte, mais représentative du malaise que plusieurs artistes — et citoyens — ressentent face à l’autocritique visuelle.

Un échange qui fait réfléchir

Ces confidences croisées entre France Beaudoin et Mégan Brouillard ont donné lieu à un moment de télévision rare, empreint de vérité. Ensemble, elles ont levé le voile sur les tabous liés à l’apparence, à la confiance en soi et à la peur du jugement.

Dans une industrie où l’image occupe une place prépondérante, ce type de témoignage contribue à humaniser les figures publiques et à rappeler que même les plus expérimentées peuvent éprouver des insécurités.

Avec sa franchise et son humilité, France Beaudoin continue de se démarquer comme l’une des animatrices les plus authentiques du paysage télévisuel québécois.

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