Mélanie Couture demande l'aide du public pour identifier son traumatisme hilarant

J'ai bientot 48 ans, j'ai un bon travail, je suis maman, je paye mon hypothèque et mes taxes mais quand je suis évachée en plein jour à scroller sur mon téléphone, et que j'entends quelqu'un approcher de la pièce où je me trouve, je me mets à plier du linge ou je fais le lit, ou je nettoie le comptoir pour pas avoir l'air de la fille qui vachait.
C'est relié à quel trauma ça? 🤣

Des fois ça peut vraiment venir de loin! Un commentaire à l'adolescence parce que tu étais évachée sur le divan et que chaque fois qu'un adulte te voyait ainsi, il te lâchait un commentaire comme "tu pourrais faire autre chose de ta peau". Et comme un clou sur lequel on tape, ça a fait son chemin, parfois bien droit, parfois tout croche.
Plus le message vient de loin et répété, plus il peut être ancré... et que cela peut être difficile à désapprendre.
Ici, c'est le ménage aussi, mais surtout avant d'avoir de la visite. Je deviens folle comme ma mère l'était avant que mes grands-parents n'arrivent et tout shine. L'apprentissage ne se faisant pas que par les mots mais aussi par l'imitation des actions des autres. Je ne t'apprends rien 😂Donc je ne reçois pas 😅 ou je me fais surprendre et je me mets à ranger pendant que j'ai de la visite

Sur une note sérieuse... C'est un trauma lié à la non-productivité. On a été conditionné à avoir peur de la paresse et donc nous avons associé le repos = la paresse. Ça m'a pris du temps avant de me défaire de ça. Et même encore aujourd'hui ça m'arrive de me sentir coupable. Surtout quand mon chum fait quelque chose dans la maison et que je me repose. Ma culpabilité veut que je me lève pour l'aider. Mais la réalité c'est que 5 mins avant j'étais peut-être déjà en train de faire le ménage. Donc le repos est nécessaire même pour les guerriers ❤️