«Il est très positif. C'est sûr que parfois, il trouve ça difficile. Il est tanné et il a peur. Je dirais que les deux ou trois premières années ont été difficiles. En plus, tout ça est survenu pendant la pandémie. Je ne souhaiterais pas ça à mon pire ennemi. Mais aujourd'hui, Xavier vit sa vie comme n'importe quel adolescent. Il est gossant comme n'importe quel adolescent. (rires)
On en discute avec lui quand il a le goût. Sinon, il est suivi régulièrement à Sainte-Justine. C'est sûr que j'aimerais que sa vie soit autre. Mais nous, l'entourage, la famille, les amis, on a tous accepté la situation depuis deux ans, je dirais. On a accepté de vivre avec ça. C'est ça, notre vie. J'ai pu recommencer à travailler normalement au bout de trois ans, puisque lorsqu'il se fait opérer, j'arrête de travailler pour être à son chevet. Cette fois-ci, j'ai arrêté un mois et demi. C'est mon travail de papa. »