Martin Larouche a témoigné au palais de justice de Montréal, expliquant qu'il avait été mal compris dans une affaire où il aurait proféré des menaces contre la chroniqueuse Sophie Durocher sur Twitter.
Il a admis être en colère au moment des faits et avoir parlé sans réfléchir, affirmant que ses propos n'étaient pas destinés à être pris au pied de la lettre mais plutôt comme une figure de style. Selon lui, son commentaire sur un éventuel "coma médiatique" pour Durocher avait été mal interprété.
De son côté, Durocher a témoigné qu'elle avait été profondément bouleversée par le message, se sentant menacée et attaquée de manière inacceptable. Elle a insisté sur le fait que de telles formes de violence ne devraient pas être tolérées dans le débat public.
L'affaire se poursuit avec des positions divergentes : la Couronne maintient que les menaces sont réelles même sous couvert d'anonymat en ligne, tandis que la défense argumente l'absence d'intention malveillante de la part de Larouche.