Culture québécoise: Antoine Bertrand est inquiet pour le futur

Je suis inquiet pour la télé. Je suis inquiet pour le cinéma. Je suis inquiet pour la musique.

Si on s'en va tous sur le web, ce n'est pas les mêmes armes. Ce n'est pas le même argent. Ce n'est pas la même accessibilité au contenu aussi.

Puis là, bien veut, veut pas, la télé mettons, prenons ça comme exemple parce que c'est de cela dont tu parles. Nous, on regardait la télé avec nos parents.

Bon, bien là, nos enfants et même nous, on n'a plus de tv. Donc c'est dur de créer un rendez-vous télévisuel avec les enfants. Donc si on ne développe pas ce coût là c'est la même chose pour la cinéma.

Tu sais, moi si ma mère n'écoutait pas Rock Détente dans le char puis que je ne faisais pas bombarder de Rock Détente pendant nos longs trajets en voiture, et bien ma culture musicale québécoise ne serait pas la même.

Oui, je suis inquiet.

Oui, c'est fragile.

Et oui, c'est une bataille.